L'histoire du siamois |
L’histoire du Siamois
Ce chat vivait au Siam, l’actuelle Thaïlande, d’où son nom. Il y fut découvert en 1884 par Owen Gould, consul général de Grande-Bretagne. Alors en mission, il découvrit la chatterie royale du roi Pradjadipok.
Peu avant son départ, il soudoya un serviteur et ramena deux chatons dans son pays. Il en fit cadeau à la Reine Victoria.
L’année suivante, le président de la République Française, Jules Grévy, se vit offrir par le consul de France en poste à Bangkok, deux étranges chats que l’on surnomma « princes des chats ».
Leur miaulement rauque ressemblait assez au cri humain.
On les installa au Jardin des Plantes, où on les étudia, attendant en vain qu’ils se reproduisent. Mais, les chats dépérirent. On pensa que la race était trop fragile.
En Grande-Bretagne, le couple de Siamois, nommé Pho et Mia, fut le clou des premières expositions de chats au Crystal Palace.
Les Siamois de Londres devinrent la souche de la race siamoise diffusée en Europe.
On ne retrouva jamais la trace des chats originaires de Thaïlande.
Vers 1920, des éleveurs reprirent la sélection, en utilisant une nourriture plus variée, à base de poissons.
Le Siamois connut un tel engouement qu’il faillit à nouveau disparaître, victime de son succès.
En effet, pour répondre à la demande, les éleveurs multiplièrent les accouplements sans tenir compte de la consanguinité.
Ils obtinrent des chats faibles, laids et porteurs de nombreuses tares.
En 1932, les éleveurs prirent enfin des mesures sévères. Un standard précis fut défini. C’est ainsi que le Siamois, en bonne santé, prospéra.
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