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| Histoire |
Patte de Feu voulait vous faire part d'une histoire que j'ai écrite. Cela parle d'un tigre blanc enlevé de sa famille par un aigle.
Tiger
Prologue
Ma mère, nommée Lys, était à côté de moi, mes frères et sœurs aussi. Nous tétions tous les uns contre les autres. J’étais bien ici, avec ma famille. Mais c’était avant. Avant l’accident. Voila comment ça c’est passé. C’est le matin.
Je suis tigre blanc. Je ne sens plus ma mère, elle est surement partie chasser ou boire. Il y a du vide à sa place, je n’aime pas ça. C’est comme si elle nous avait abandonnés. Ma sœur Sheet, une tigresse rousse, me tape l’épaule.
« Allez viens Snow ! Maman n’est pas là ! On en profite ! Avec Pebble et Rose on va en haut de la montagne, tu viens ? Me propose-t-elle.
-Non, j’attends maman. C’est peut-être dangereux de monter tout en haut, on est des tigres, pas des pumas ! Dis-je.
-Ah ! Miaule Pebble. Tu n’es pas cap’ ! T’es un trouillard !! » Pebble, Sheet et Rose s’en vont de la grotte et commencent à escalader des rochers. C’est vrai que la vue n’est pas mal là-haut. Bon, j’avoue, j’ai envie d’y aller ; je craque.
« Attendez-moi !! » Je les rejoins en quelques bonds. Rose me regarde bizarrement. On voit dans son regard qu’elle a peur. Moi aussi. Mais avec mes frères et sœurs, je me sens en sécurité.
J’escalade plutôt facilement la paroi rocheuse. Pebble a des difficultés. Il fait moins le malin là quand je le double ! Je vois le sommet de la montagne. Je me retourne, Rose est derrière. J’ai au moins dix mètres d’avance sur elle. Les regards de mes frères et sœurs me font paniquer. Qu’est ce qu’ils ont ? Peut-être sont-ils tout simplement impressionnés.
Le sommet ! Je le vois ! Je m’appuie sur une pierre et je monte en haut. La vue !! Splendide ! On voit même la mer ! Sheet monte en deuxième. Elle est impressionnée par la hauteur. Pebble monte et crie un juron sous l’aspect de la vue, puis Rose finit par monter elle aussi.
J’aperçois au loin une forme gigantesque qui se rapproche de plus en plus. Cette silhouette semble avoir des énormes griffes, et elle pousse un cri. Je panique. Cet aigle m’a choisi comme proie. Il se jette sur Sheet qui pousse un hurlement de douleur et elle finit par tomber sur le sol inerte. Je hurle. Il s’approche de moi et ses énormes griffes se rapprochent de moi, de plus en plus… elles m’attrapent et l’aigle m’emporte au loin.
Je regarde une dernière fois ma vie ; Pebble, Rose et même le petit corps sans vie de Sheet. Je pense à ma mère une dernière fois. Une dernière fois avant la mort.
Voila toute l’histoire.
Chapitre 1
Je vole toujours dans les griffes gigantesques de l’animal. Je n’ai aucune chance. Je me sens tomber, je m’agrippe aux pattes de l’aigle qui pousse un cri. J’ai compris ! Je monte de plus en plus sur ses pattes jusqu’à atteindre son flanc. Je mords. Il hurle. Je mords. Il tombe. Je lui saute sur le dos et avec un dernier espoir je saute dans le vide.
La pression de l’air me fait croire que je pèse une tonne. Je ne remarque pas ma tanière ; ça fait surement une heure que l’aigle m’a pris. Je suis mort. Aucun animal ne peut résister à une telle chute, impossible. J’ai une chance sur un million. Je m’approche de plus en plus du sol couvert de neige, de plus en plus… et puis plus rien.
C’est froid. C’est blanc. J’ouvre les yeux. Tout est blanc autour de moi, et froid surtout ; de la neige. Je me rends compte que je suis vivant. Oui, vivant ! Je suis tombé dans un énorme tas de neige qui à amorti ma chute. Je me lève et je fais quelques pas. Une forme sombre est couchée par terre, je m’approche, c’est un aigle ! Surement celui que j’ai tué, aussi celui qui m’a enlevé de ma famille.
Sa viande est rudement bonne. Elle est encore un peu chaude, mais surtout froide. Je lèche son sang qui me désaltère. Comment vais-je survivre ? Impossible. Sans maman, je n’ai plus de foyer et je mourrai sans chaleur ; et surtout je ne sais pas chasser.
Je dois trouver un refuge au moins pour dormir. Il y a une montagne à côté, et il y a l’air d’avoir une grotte… Je monte facilement, et je gagne la grotte. Elle est plutôt petite et pas profonde ; elle est nulle. Un peu plus haut, il y a un petit trou à ma taille, je m’y glisse. Quelque chose me fait mal dans mon dos. Je regarde, des pierres entassées. Ca me gène donc je les sors. Mais à la place des pierres, il y a un petit tunnel où je me faufile. Le tunnel débouche sur une grotte peu profonde. Parfait ! C’est l’endroit idéal !
Je repars dans la neige pour prendre l’aigle et le ramener dans mon nouveau foyer. Mais ?!! Des loups sont en train de dévorer mon aigle ! Ce n’est peut-être pas prudent de s’approcher… c’est vrai, je suis bête. J’aurai dû prendre le rapace avec moi et ces canidés ne l’auraient pas mangé. Comment je vais me nourrir moi sans l’oiseau ? Je m’enfonce dans la forêt enneigée en quête de nourriture. Même un rongeur me suffit !
J’entends des grognements lointains. Que ce passe-t-il ? Je cours vers l’endroit d’où venait le grognement. Un ours ! Il ne m’a pas vu. Entre ses pattes git un ourson, la mère est furieuse. Qui aurait pu tuer le petit d’une créature aussi dangereuse ? Je vais bientôt tomber par terre, il est temps de rentrer dormir. Je fais un bout de chemin avant de trouver mon trou. Je n’ai rien mangé depuis le matin ! Je réussi à m’endormir un peu plus tard…
Chapitre 2
Le soleil se lève et je sors de mon abri. Aujourd’hui j’essayerai de chasser. Il suffit de bien se cacher et de bondir à un moment donné. Parfois je regardais maman chasser, elle m’expliquait comment il fallait faire, mais je n’avais jamais essayé. Je suis idiot. Pourquoi s’est-elle donné du mal à m’expliquer alors que je n’ai jamais essayé ? Je regrette maintenant tout ça…
Un lapin sort la tête d’un terrier. Il ne m’a pas vu, avec mon pelage blanc et noir, avec la neige, c’est évident. Il s’approche d’un buisson. Je suis trop loin pour bondir, si je m’approche il m’entendra ! Que c’est dur la chasse ! Tant pis si je ne l’attrape pas ! Je bondis et le lapin commence à galoper. Je cours après lui et je m’approche de plus en plus. Mais soudain, un énorme tigre sort des buissons et s’empare de ma proie. Vu que je n’ai aucune chance de le battre, je m’enfuis.
Encore raté ! La souris que je tenais a réussi à se libérer ! Je vais devoir me contenter de poisson. Il y a une rivière pas loin, elle n’est pas gelée. A travers l’eau, j’aperçois quelques poissons. Il faut être très rapide, car les poissons ne se laissent pas faire. J’en vois un qui approche, je plonge ma patte dans l’eau et je l’attrape. Il se débat et il réussit à s’enfuir. Zut ! J’attends le deuxième qui passe. Celui-là je ne l’ai pas manqué ! Enfin de la nourriture, après au moins treize heures sans manger.
Au moins maintenant je sais me nourrir, chaque jour je pêcherai. Le ventre plein, je me dirige vers mon trou. Ca fait longtemps que je ne me suis pas lissé le poil. Après, une bonne sieste me conviendra.
Plus tard, je sors. Je m’ennuie, ça y est. Je n’ai plus ma famille à proximité. Je me couche dans la neige et je regarde le ciel.
Chapitre 3
Le temps est passé très vite. Maintenant j’ai cinq ans. Mon trou ne me convenait plus. Je me suis trouvé un nouveau foyer tout en haut de la montagne. Je suis assez fort maintenant et ma fourrure a poussé.
Ce n’est plus la saison des neiges, le soleil est revenu. L’herbe est verte et douce. Quelque chose me tracasse ; ma famille me manque. Si je me souviens bien, quand l’aigle m’a pris, le soleil était en face de moi. Donc si je marche le soleil derrière moi… je pourrais trouver ma famille !!
Je me lance, c’est décidé. Je rentre chez moi, mais je suis seul. J’aimerai bien avoir quelqu’un à côté de moi en permanence. Une tigresse, ou juste un ami. Avant de partir je dois chercher un partenaire pour la route. L’autre jour j’ai aperçu une tigresse rousse qui buvait à la rivière. Elle m’a regardé comme si j’étais le plus beau tigre de la terre. Je suis sûr qu’elle sera parfaite. Il suffit que j’attende près de la rivière pour la voir passer.
Des poissons jouent dans l’eau, et j’ai un peu faim. Dès que l’un d’eux passe devant moi je plonge la patte dans l’eau à une vitesse impressionnante et j’en ressors un poisson.
« Ouah ! Une tigresse sort des buissons. Tu as appris où à pêcher comme ça ? Me demande-t-elle.
-J’ai appris tout seul, pourquoi ? Réponds-je.
-Les tigres ne mangent pas de poissons. Ils ne mangent que de la viande. Me dit-elle. D’ailleurs, je n’ai pas mangé depuis longtemps. Je peux gouter ? Elle s’approche de moi et prend un des poissons que j’ai pêchés. C’est bon ! Mais ça te nourrit ?
-Oui, j’en mange une dizaine par jour, mais je mange aussi de la viande. Dis-je.
-Ah. Elle continue de manger et finit son poisson. Tu t’appelles comment ? Elle me regarde d’un air étonné.
-Snow, je suis tigre blanc c’est pour cela qu’on m’a appelé Snow, comme la neige. Et toi ?
-Moi c’est Pearl. Comme perle. Quand j’étais petite j’ai réussi à attraper une huitre. Chaque tigre a une histoire avec son nom. Tu as des frères et sœurs ? Me demande la tigresse.
-Oui, j’ai trois frères et sœurs. Enfin, j’avais. Prononcer cette phrase me fait terriblement mal au cœur.
-Oh ! Pearl change de sujet. Moi j’ai une sœur, Tulip, elle est jolie, donc ma mère, Flower, l’a appelé comme ça. J’ai un frère, Cloud. Il pleuvait quand il est né.
-Moi, ma sœur s’appelle Rose. Elle est très belle. Puis j’ai un frère, Pebble. Il est très robuste et fort. Ma mère s’appelle Lys.
-Tu ne viens pas d’ici, ça ce voit. Me dit Pearl.
-Je vais te raconter mon histoire. Tout commence le jour où, moi et mes frères et sœurs, on a décidé de monter au sommet de la montagne. C’est ici que ma sœur, Sheet, est morte. Un aigle nous a vus, donc il a tué la sœur et il s’est emparé de moi. Au bout d’un certain temps, j’ai tué l’aigle en vol.
-Tu tues les aigles toi ?! T’es vraiment bizarre. Me coupe-t-elle.
-Oui bon ça va ! Je suis tombé dans un tas de neige qui m’a sauvé la vie, puis je me suis mis à la recherche d’un abri. Puis je vis ma vie jusqu'à aujourd’hui.
-Ouah ! Tu as réussi à survivre ?! Dit Pearl, étonné.
-Oui, et maintenant je voudrai rentrer chez moi. Mais il me faut quelqu’un pour m’accompagner. Sur ces mots, je la fixe droit dans les yeux.
-Je ne peux pas Snow. J’habite ici depuis longtemps. La forêt c’est ma maison. Finit-elle par répondre.
-Tant pis. Dis-je en pleurnichant. Je vais faire ce voyage tout seul… si je suis en danger personne ne pourra me sauver… je serai tout seul pour dormir… j’aurai froid… je serai…
-Bon d’accord ! Je viens avec toi. Dit-elle.
-Génial ! Il me tarde trop de voir Pebble et Rose ! »
Rose se réveille sur son lit de pierre. Pebble dormait toujours. Elle se dirige vers sa mère et elle la salue.
« ‘Jour m’man !
-Bonjour Rose. Tu vas où ? Lui demande-t-elle en la voyant sortir.
-On va faire une petite sieste, plus loin, avec Iris ma nouvelle amie. Ne t’inquiète pas, on revient pour manger. Lui dit Rose.
-Tu ne vas jamais dans les sources chaudes sans moi ma chérie ! Lui répète encore sa mère.
-Mais oui maman ! J’ai compris ! » Lui répondit Rose. Après ces mots, Rose va rejoindre Iris. Celle-ci l’attend devant la mer.
« Tu as dit quoi à ta mère ? Lui demanda Iris.
-Je lui ai dit qu’on allait faire une sieste sur un arbre, et qu’on revenait pour manger. Répondit Rose.
-Ah ! Bien trouvé ! Que les mères sont naïves ! Tu viens, les sources sont là bas. » Dit Iris à Rose. Eh oui ! Rose a désobéi aux paroles de sa mère. Les sources chaudes c’est peut-être bien, mais celles de cette forêt, elles sont dangereuses car elles sont très profondes et des ours viennent souvent dormir.
Rose plonge la patte dans l’eau d’une petite mare. Elle eut un frisson et elle finit par se tremper entière dans la petite mare d’eau chaude à côté des sources. Iris la rejoins.
« Ouah ! Ca fait du bien cette eau. Dit Iris. Bon maintenant on va dans les grandes sources hein ? » Rose veut rentrer dans l’eau la première. Dès qu’elle met une patte, elle tombe dans l’eau profonde et noire. Elle panique, et elle appelle Iris, mais celle-ci a disparu. Rose remarque pourquoi ; un ours approche de la berge. Rose panique de plus en plus. Heureusement que les ours ne savent pas nager, mais Rose non plus ne sait pas nager, Lys ne lui a pas appris. Rose se débrouille assez bien et finit par sortir de l’eau mais l’ours peut désormais l’attaquer.
Rose a eu terriblement peur, heureusement, elle est de retour chez elle. C’est une chance que sa mère et son frère étaient venus pour la sauver. Mais elle s’était fait bien gronder par sa mère tout de même. Rose ne risque pas de retourner aux sources chaudes sans elle.
Chapitre 4
Le soleil se lève, on est prêt pour partir. Pearl va dire au revoir à sa famille une dernière fois et on s’élance contre le soleil. Une chance, il n’y a pas la mer en face de nous mais sur le côté. Par contre, il faudra qu’on traverse le territoire des indiens. Ces indiens sont très dangereux. Ils sont armés de lances et de couteaux et surtout ils mettent des peaux de tigres et d’ours en guise de manteaux.
« Leur tribu s’appelle la tribu de l’aigle. Bird, une tigresse blanche, était partie de l’autre côté de la forêt, là où vivent ces indiens. Depuis, elle n’est jamais rentrée. » Me raconte Pearl quand on entre sur le territoire de la tribu de l’aigle. Je sens déjà mes entrailles se crisper. Nous marchons en essayant de ne pas faire de bruit. Quand soudain J’entends un bruit provenant de derrière nous ; quatre indiens !
Ils poussent de terribles cris en se jetant sur nous. L’un d’eux écorche le flanc de Pearl qui se mit à hurler de douleur. Celui-ci, il est mort d’avance ! Je plante mes crocs acérés dans son cou ; il tombe par terre mort. Mais il reste trois guerriers qui se jettent sur moi car Pearl est par terre. Je balance ma patte dans la figure d’un indien, mais un autre plante sa lance dans ma patte, malgré la douleur, je continue à combattre jusqu’au dernier.
« Ca va ? Me demande Pearl une fois rétablie.
-Je te retourne la question, tu as des blessures plus graves que moi. Réponds-je. Pearl se lèche son flanc qui est entrouvert. Nous ne sommes plus en territoire ennemis ! Nous pouvons reprendre la route. Tu es parée ?
-Oui. Allons-y. Répond-t-elle, alors nous partons. Sais-tu que tu es un tigre de l’Ouest, Snow ? Me demande Pearl.
-J’en ai entendu parler. Le soleil se couche à l’Ouest, et j’habite plutôt vers l’Ouest. Toi tu es une tigresse de l’Est, là où se lève le soleil. Dis-je. Quand je me suis fait prendre par l’aigle, c’était le matin. Donc le soleil se levait vers l’Est !
-Oui ! Tu as tout compris ! Elle m’adresse un sourire. Le soleil se couche vers l’Ouest, dans la mer, en face de nous. Donc si nous marchons encore et encore, plus loin que ton abri, on va finir par atteindre la mer, en face.
-J’habite dans les montagnes qui bordent la mer, dans une grotte. Parfois je sors pour regarder le coucher du soleil.
-J’ai toujours rêvé de regarder un coucher de soleil ! » Me dit Pearl. En parlant de coucher de soleil, il y en a un qui va bientôt arriver.
Chapitre 5
Une demi-heure passa. Nous sommes bientôt arrivés chez moi ; je vois déjà ma montagne se dresser devant nous. Dans au moins quinze minutes, je retrouverai ma famille. Je l’avoue, je suis tombé amoureux de Pearl. Elle aussi je pense.
La montagne est à nos pattes. Je vois ma grotte, et j’escalade le plus vite possible et dès que rentre dans la grotte, je me jette sur Lys endormie.
« Maman ! Crie-je.
-Snow ? Me répondit-elle. Snow c’est toi ?
-Oui maman c’est moi !
-Oh mon petit ! Tout est de ma faute ! J’aurai du au moins vous avertir que j’étais partie chasser… j’aurai pu te défendre… toi et Sheet… tout est de ma faute…tu es devenu si beau…
-Non maman ce n’est pas de ta faute… c’est notre faute… à moi et à Rose, Sheet et Pebble ! Pearl verse une larme.
-Tu t’es fait une amie ?
-Maman, voici Pearl. Elle m’a accompagné pendant mon voyage pour te retrouver.
-Enchantée ! »
Chapitre 6
« Mais bien sûr ! Monsieur est capable de se débrouiller tout seul ! Tu sais très bien que tu ne survivras pas ! Comme avant, tu n’as pas survécu ! » Pebble est jaloux parce que je veux quitter l’abri de ma mère pour vivre seul avec Pearl. J’ai l’âge maintenant.
« Bien sûr que si qu’il a survécu! Lui répond Pearl. A ton avis, pourquoi il serait toujours là ?!
-Parce que tu l’as aidé ! Crie Pebble à Pearl. Je suis sûr que c’est toi qui as tué l’aigle !!
-Pas du tout ! Je te rappelle que Snow avait au moins un an quand il s’est fait capturer par l’aigle ! Moi, j’avais son âge, un an ! J’étais avec ma mère !! Il s’est débrouillé tout seul !
-Ah ouais ?! Je parie qu’il s’est fait… commence Pebble.
-C’est bon, Pebble. Calme-toi. Lui dit Lys. C’est normal que Snow soit près avant toi. Il a appris à vivre sans moi. » Pebble ronchonne avant de s’excuser au près de Snow et Pearl.
« Bon, il faut qu’on trouve un abri. Dis-je. Tu aimes habiter plutôt dans les grottes où dans des abris sous un arbre, ou des trucs comme ça… ?
-Moi ? Répond Pearl. Je préfère les endroits près de la rivière.
Alors nous cherchons autour de la rivière qui traverse notre territoire. Puis, Pearl trouve l’endroit idéal.
« Snow ! Viens voir ! Il y a une petite grotte juste en face de l’eau, c’est parfait ! » J’avoue, cet endroit est idéal. Il y a la place pour au moins six tigres. Pour faire quelques lits, on se mit à creuser.
L’abri est parfais, nous avons bien emménagé. Nous pourrons boire et pêcher et notre nouveau foyer est à l’abri de la pluie. Des lianes descendent du plafond de la grotte, ce qui nous fait un rideau. Pearl élargit son trou.
« Pourquoi agrandis-tu ton trou, Pearl ? Demande-je à ma compagne, qui est devenue ma petite copine.
-J’aurai du te le dire plus tôt, Snow. En se moment j’ai mal au ventre. Je suis allée voir Paw, le docteur. Elle m’a dit que… je suis enceinte. »
Chapitre 7
Voila pourquoi Pearl a agrandit son creux. Nous allons avoir trois petits, la mise bas de Pearl aura lieu demain.
« Si l’un deux est tigre blanc, comment allons-nous l’appeler ? Demande Pearl.
-Si c’est un mâle, Flake, si c’est une femelle, Moon.
-Et il aura sûrement un tigre roux, on l’appellera Squirrel. Ca va à un mâle et à une femelle. Dit Pearl.
-Et l’autre ?
-On verra. »
Pearl hurle de douleur. Le tigreau qui sort en premier est blanc. C’est une femelle, Moon. Le deuxième, roux. C’est un mâle, Squirrel. On attend le dernier. C’est là que le monde se bouleversa. Un tigreau bleu vient de naître.
« Un tigreau bleu?!! Crie-je. Non, je rêve !
-Il n’est pas bleu, corrige Pearl. Il est bleu-gris. Je connais une règle qui parle d’un tigre maltais, comme celui-ci, et ces races de tigres sont maudites.
-Après tout, ce n’est qu’une légende. Comment allons-nous l’appeler ? Un nom d’une chose bleue ? » Pearl réfléchit avant d’annoncer :
« Sapphire. Nous allons l’appeler Sapphire. »
FIN
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