Créer son site d'élevage virtuel avec Webidev


Image Image Image Image Image


Chez Nee'lahn

Image
Bonjour et bienvenue chez moi.
Si cette page a été créé, c'est pour vous faire découvrire la sérieque j'écrit.
Je changerais le texte en fonction que je l'écrit. La série s'appelle "Hayaris Minoyatt" et le tome 1 s'appelle "La fille aux ronces".

Voici le Prologue :


Rien ne bougeait, le silence était maître de la maison. Touts les habitants étaient profondément endormis. Le seul bruit était celui que produisait le vent. Jusqu’au moment où un grattement se fit entendre. Me Clem’tairn se leva et alla ouvrir la porte. Là, une louve rousse et blessée entra. Elle portait dans sa gueule une poupée ou plutôt un enfant emmailloté dans un étrange tissu noir et vert. La femme n’avait pas peur de la louve : ce n’était pas la première fois qu’un animal venait se réfugier chez eux. Mais une louve portant un bébé dans sa gueule, ça, elle ne l’avait jamais vu. Me Clem’tairn referma la porte et se tourna vers la louve…ou plutôt l’endroit où elle se trouvait il y a quelques instants. Il ne restait plus que l’enfant et les quelques gouttes de sang provenant de la blessure de la louve. La femme regarda l’enfant. Elle n’avait réussi à avoir qu’une descendance : un garçon qu’elle et son mari avait appelé Siemgualsh, ce qui voulait dire « unique » en ingao. Les ingaois étaient des êtres légendaire n’existant que dans les histoires de la grand-mère d’Alice Clem’tairn. Elle soupira. Pris l’enfant et remonta. Elle le coucha dans l’ancienne chambre de son fils. Quand elle alla retrouver son mari, il était assit sur une chaise toute proche de la fenêtre.
-Tu en as mis du temps ! Qui était-ce ? lui demanda M. Clem’tairn.
- Je ne sais pas. Mais celui ou celle qui a « frappé », a laissé un « paquet »… Alice fut interrompue par son mari :
- Comment ça un « paquet ?
- Suis-moi.
Elle l’entraina dans la pièce où elle avait laissé le bébé.
-Un enfant ! Alice il faut l’amener à l’orphelinat le plus vite possible.
- Mais chérie, il est encore tout petit et puis, ce n’est pas toi qui aurais aimé un second bébé ? C’est notre jour de chance.
- Oui. Mais à l’époque les récoltes étaient meilleures. Aujourd’hui on ne gagne plus que la moitié de ce que l’on gagnait autrefois.
- Partons habiter à la ville. Il y a surement assez de travail là-bas.
- Mais nos terres se transmettent de génération en génération depuis plusieurs siècles. Je ne peux pas les abandonner pour un petit être.
A ce moment un petit garçon n’ayant pas plus de 5 ans entra dans la pièce.
- Papa, maman ? Que se passe t’il ? C’est qui lui ? demanda Siemgualsh en montrant du doit le bébé.
- Rassemble tes affaires et va te coucher. Nous partons demain matin.
Le gamin ressortit. Me.Clem’tairn s’approcha du berceau. L’enfant était étrangement calme. La femme le souleva et le posa sur une table avec l’intention de le changer. Elle découvrit alors que se n’était pas un garçon mais une fille.